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ACTIVITÉ PHYSIQUE ET ALIMENTATION : DES ALLIÉS DE POIDS

Dernière mise à jour : 16 mai 2022

Le surpoids et l’obésité sont évalués selon l’Indice de Masse Corporel qui fait le rapport entre le poids et la taille de la personne (IMC = poids (kg)/taille2 (m)). Si l’IMC dépasse 25, la personne est en surpoids et au-dessus de 30 nous parlons d’obésité.


QUELS SONT LES RISQUES DU SURPOIDS ET DE L’OBÉSITÉ SUR LA SANTÉ ?

De l’inconvénient à la pathologie

dangereuse, la liste est longue et effrayante. Hypertension artérielle (HTA), insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC), diabète de type 2 et obésité, sont des pathologies extrêmement intriquées. L’explication : l’insulinorésistance est secondaire à l’excès de graisses au niveau des muscles et du tissu adipeux viscéral. Ce dernier en excès, libère une grande quantité d’acides gras libre dans le système circulant. Le foie se doit de les traiter en fabriquant plus de triglycérides qui vont donc se retrouver en excès dans le sang. Cet excès circulant va être aussi traité par le foie, parallèlement, via la néoglucogenèse, c’est à dire la fabrication du sucre à partir de composés non glucidiques, donc à partir des graisses. Le taux de sucre (la glycémie) circulant va se retrouver augmenté.


A cela s’ajoute un autre phénomène : au niveau musculaire, les acides gras entrent en compétition avec le glucose. Une compétition au profit des acides gras. Ainsi le stockage du glucose au niveau musculaire (glycogène) est diminué tout comme sa consommation en cas d’effort musculaire. Ces deux phénomènes participent conjointement à l’augmentation du taux de glycémie. L’organisme va tenter de contrebalancer cette augmentation de glucose circulant avec peu d’efficacité en augmentant la production d’insuline. On parle initialement de syndrome métabolique puis de pré-diabète et enfin quand la situation perdure et que rien n’a été fait sur le plan de l’activité physique et de l’alimentation de diabète.


D’autres problématiques sont dues au surpoids : artérites des membres inférieurs, reflux gastro-œsophagien, apnée du sommeil, problème articulaire, incontinence urinaire, transpiration excessive, mycose de la peau, … Les liens sont également reconnus entre le surpoids/obésité et les cancers mammaire, de l’endomètre et des ovaires, du tube digestif, du colon, du foie, du rein ou encore de la prostate. En plus des complications physiques, ce public spécifique est éloigné de la pratique sportive.


Souvent contraint à s’isoler, les conséquences psychologiques et sociales comme la mésestime de soi, la dépression, la stigmatisation sont conséquentes et délétères. Si l’activité physique à l’EPGV est un gage d’équilibre et de bonne santé physique et mentale, elle permet aussi de nouer des relations, de renforcer la vie sociale et d’agir sur le mieux-vivre...


ENTRE SÉDENTARITÉ ET DÉSÉQUILIBRE ALIMENTAIRE


La maladie du métabolisme qui correspond à l’intolérance ou la mauvaise gestion des sucre liées à l’excès de masse grasse est en grande partie responsable de la longue liste de pathologies cités ci-dessus. Ainsi nous mesurons l’importance de l’équilibre entre alimentation et activité physique l’équilibre pour un poids stable (autrement appelé « la balance énergétique). Si nous mangeons plus que nous ne dépensons d’énergie, alors nous grossissons. A l’inverse, nous maigrissons. Or les enfants sont de plus en plus devant des écrans plutôt que dehors ou à l’entraînement. L’appétence pour le sucre et autres aliments transformés


tel que nous les proposent les « fast food », les « plats préparés » et autres aliments « industriels » est en augmentation. Ainsi la balance énergétique se voit radicalement pencher vers un surpoids.


Du côté des adultes, dans un souci d’efficience, nous prenons les moyens de transports les plus rapide et nous tentons de gagner du temps sur la préparation ou encore la pause repas, parfois même nous mangeons devant un écran d’ordinateur ou encore la télévision alors que nous savons l’importance de manger en pleine conscience. Chez nos seniors cette sédentarité est un des premiers risques de perte d’autonomie. Entre la diminution de la vie sociale et la peur de tomber, si nous ajoutons un brin d’ennui qui pousse à compenser ses émotions par la nourriture, notre balance énergétique est déséquilibrée.


Ainsi, les causes du surpoids et de l’obésité sont multiples, néanmoins, ils ont tous deux éléments communs sur lesquels nous pouvons agir facilement : l’activité physique et l’alimentation !


Retrouvez cet article en intégralté, dans votre magazine côté club, disponible sur le site de la fédération : https://ffepgv.fr/

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